Audit de contenu : 4 étapes pour réussir votre audit éditorial

Audit de contenu : 4 étapes pour réussir votre audit éditorial

L’audit de contenu de votre site internet doit être considéré à sa juste valeur. Trop souvent négligé, l’audit de contenu doit être réalisé avec rigueur et expertise pour tirer le meilleur de vos contenus.

C’est un élément décisif pour réussir à atteindre certains objectifs, notamment :

  • Pour optimiser votre visibilité et votre SEO ;
  • Pour augmenter l’engagement de votre lectorat ;
  • Pour améliorer votre taux de conversion ;
  • Pour bien démarrer une stratégie de content marketing.

Pour cela, nous vous avons résumé en 4 étapes le procédé d’un audit de contenu.

Étape 1 : Inventaire de vos pages et premières vérifications

Connaître toutes les pages ; catégories, articles, fiches produits, landing pages… que comporte votre site sera le plus long combat de votre audit de contenu. L’analyse des données recueillies vous permettra de décider quoi conserver, améliorer ou envoyer aux oubliettes. C’est la dure loi d’un audit de contenu de qualité et qualifié.

Ainsi, vous étudierez tous les contenus de votre site que vous souhaitez indexer. Votre mission finale : éliminer tout le contenu pouvant entraîner des pénalités de Google, comme la venue intempestive d’un panda ou d’un pingouin… et améliorer les contenus qui vous permettront de gagner en visibilité et en conversion.

Pour chaque page indexée, il vous faudra vérifier que :

  • Votre mot-clé est bien présent dans votre meta title et dans votre meta-description. Veillez de même à ce qu’il n’apparaisse qu’une fois pour chacune des meta afin d’éviter le fameux keyword stuffing ;
  • Ce même mot-clé devra être reformulé ou répété dans le chapô de votre page ou de votre article ;
  • Votre URL doit comporter elle aussi votre mot-clé et rester courte et lisible, tant pour les moteurs que pour vos lecteurs. Je vous conseille cet article de WebRankInfo sur ce point ;
  • Votre conclusion inclut encore votre mot-clé, c’est un signal fort pour les moteurs de recherche ;
  • Votre contenu bénéficie (en fonction de sa longueur) de 2 à 5 liens externes vers des sites d’autorités qui concernent le thème de ce dernier. Cela vous permettra en plus de générer des backlinks de qualité s’ils repartagent votre article, ce qui sera bénéfique à votre stratégie de netlinking ;
  • Votre article renvoie également vers 2 à 5 liens internes avec des textes d’ancres renfermant le mot-clé ;
  • Vous n’avez pas fait l’impasse sur les balises alt de vos images. Un mot-clé et une description de l’image s’avèrent indispensables pour Google ;
  • Travailler toute la sémantique autour de votre mot-clé principal, ainsi que les variantes de celui-ci.

Ce premier travail n’est pas le plus facile et vous prendra un peu de temps si vous le faites assidument. En revanche, il plantera le décor et vous permettra d’avoir une bonne assise pour la suite de votre audit de contenu.

Étape 2 : Audit, analyse et révision de toutes vos balises

En plus des erreurs de redirections qui peuvent survenir, il vous faut également éviter la duplication des balises et meta-tags.

Il n’est rien de pire aux yeux des moteurs de recherche, et en particulier de Google, qu’un contenu dupliqué. Armez-vous de courage et amusez-vous à rédiger pour chacune de vos pages et de vos articles des meta-tags uniques et propres à chaque contenu. Voici le rappel de quelques règles fondamentales pour les plus connues d’entre elles.

Optimisez vos balises title

Elle représente le titre de votre page et a un réel impact sur le référencement naturel de celle-ci. Voici quelques règles à respecter :

  • La balise title ne  doit pas dépasser les 60 caractères au risque d’être tronquée ;
  • Aucune balise titre ne doit être similaire sur votre site ;
  • Vous devez également placer le mot-clé principal au sein de celle-ci, de préférence en début de balise ;
  • Ensuite, servez-vous des différents séparateurs de mots-clés reconnus par Google pour travailler une variante du mot-clé, ou pour donner un aspect commercial à celle-ci.

N’hésitez pas à utiliser un outil comme SERP Simulator pour obtenir un aperçu de votre balise titre sur les différents supports.

Travaillez votre CTR grâce à vos meta-descriptions

Elle ne rentre pas directement dans les critères de positionnement de Google, mais va influencer votre CTR, donc indirectement, vous devez la travailler pour maximiser le taux de clic de votre url dans la SERP. Vous devez rédiger environ 155 caractères en pensant à :

  • Inciter au clic pour augmenter le CTR, sans abuser des mots-clés ;
  • Décrire ce que l’internaute va retrouver sur la page en question ;
  • Exploiter au maximum les 155 caractères, en incluant votre nom de marque.

Idem que pour la balise titre, n’hésitez pas à vérifier qu’elle n’est pas tronquée en utilisant SERP Simulator.

Structurez le contenu de vos pages avec les balises Hn

Les balises Hn (H1, H2, H3…) vont servir à structurer votre page afin d’aiguiller les algorithmes sur la hiérarchie et l’importance du contenu. Voici quelques bonnes pratiques :

  • H1 : elle est le titre principal de votre page. Trop souvent similaire, pensez à avoir une balise H1 différente de votre balise title ! Vous devez également ne disposez que d’une seule H1 par page, et non dupliquée d’autres pages. Elle doit contenir votre mot-clé principal.
  • H2 : considérez-les comme les sous-titres de votre contenu, et profitez-en pour inclure les variables de votre mot-clé principal. N’hésitez pas à les rédiger sous forme de questions, Google adore, surtout pour les articles informationnels.
  • H3 : elles seront vos sous-sous-titres. Utilisez-les pour structurer les contenus assez volumineux.

Les sites e-commerce se révèlent plus régulièrement sujets à cette duplication du fait même des produits qu’ils proposent, et dont simplement la couleur ou les tailles changent.

Pour les repérer, vous pouvez utiliser Screaming Frog SEO Spider. Après quoi, il vous faudra rédiger de nouvelles meta-tags pour chacun des contenus dupliqués ou faire appel à un rédacteur SEO pour effectuer ce travail.

Étape 3 : Un contenu de qualité pour un meilleur référencement naturel

L’optimisation des pages ainsi effectuée, il vous faut à présent vérifier le fond de leur contenu. Contenus courts, non pertinents et remplis de fautes en tous genres entraînent mauvaise note ou sanctio

La longueur de votre contenu pour contenter Google est parfois subjective. En fonction de la typologie de votre contenu, vous n’allez pas le considérer de la même façon. Souvenez-vous que votre contenu, peu importe sa longueur, doit apporter des éléments ou des réponses congruentes à vos internautes. Même si une image vaut mille mots, il semblerait qu’il faille tout de même les enluminer de texte. Voici une moyenne de mots pour espérer que votre page soit visible sur la SERP :

  • 200 à 300 mots pour la rédaction d’une fiche produit ;
  • 400 à 500 mots pour la  rédaction d’une page catégorie ;
  • 700 à 800 mots pour la rédaction d’une page présentant un service ;
  • 1000 à 1200 mots pour la rédaction d’un article de blog informationnel.

Cela vous donne une idée de l’importance du contenu en fonction de la typologie de votre page. Encore une fois, beaucoup de facteurs sont à considérer avant de définir la longueur optimale d’un contenu. Et on ne va pas se le cacher, plus vous nourrirez Google d’un contenu de qualité, mieux il considèrera votre page. Voici quelques questions auxquelles répondre avant de tabler sur un volume de mots :

  • Quel est l’objectif final de ma page (informer, convertir, présenter…) ?
  • À quel point suis-je capable d’apporter une information pertinente pour cet objectif ?
  • Quel est le niveau de concurrence de la requête principale que je vise ?
  • Combien de mots en moyenne comportent les pages du top 10 Google sur mon mot-clé ?
  • En tant qu’internaute, quel niveau de détails attendrais-je de cette page ?

Dans tous les cas, votre contenu se doit d’être : informatif, plaisant à lire, unique, original et jalonnés de chiffres et de données authentiques. Sur la forme, n’hésitez pas à inclure des listes à puces, tableaux ou autres éléments venant enrichir le contenu.

Vous devrez vous montrer réactif aux commentaires de votre communauté et savoir les modérer lorsque vous diffusez vos contenus. En dernier lieu, vous devrez traquer le duplicate content, sur votre site, mais aussi sur d’autres supports qui pourraient se les approprier. Une fois l’expertise de tous ces points effectués, il vous faudra classifier les actions à pratiquer sur les contenus pour le grand nettoyage.

Étape 4 : Menez des actions sur vos contenus

En fonction de votre audit de contenu, vous allez devoir agir et mener des actions au niveau du contenu existant. Plusieurs cas de figure peuvent apparaitre.

Que faire en cas de contenu dupliqué ?

  • Supprimer et désindexer les pages avec un contenu dupliqué qui ne génère aucun trafic. Pensez à supprimer aussi les liens qui pointent vers celles-ci ;
  • Réécrire les pages importantes qui bénéficient d’un bon retour sur investissement. Améliorer également celles qui disposent d’un trafic qualifié ou qui ont du potentiel (top 30 sur leur mot-clé par exemple) ;
  • Conserver le contenu dupliqué sur les pages capitales ou à fort trafic, vous en avez très certainement la parenté, sinon Google ne vous aurait pas bien positionné.
  • N’oubliez pas que la redirection 301 reste la meilleure pratique à mettre en place, mais toutefois, si cela n’est pas possible, utilisez une url canonique.

Et pour les autres contenus ?

  • Réécrire entièrement et de façon optimisée les pages à faible trafic ou au ROI désastreux, en particulier si leur contenu se révèle pauvre. Pour les pages au contenu non pertinent ou obsolète et au trafic inexistant ou anémique, même action ;
  • Combiner les pages au contenu similaire en préservant celle qui obtient le meilleur retour, sauvegarder les parties des autres pages que vous pourrez intégrer à celle-ci ainsi que leur lien. Ensuite, supprimez-les sans omettre d’effectuer une redirection 301 vers la page conservée ;
  • Conserver toutes les pages à contenu qualifié dévorées par vos internautes. Profitez-en pour vérifier qu’elles disposent d’un CTA.

Bien évidemment, n’oubliez pas d’améliorer les pages qui disposent d’un grand nombre de visiteurs, mais dont le taux de conversion mérite clairement que vous vous penchiez sur une remise en beauté :

  • Intégration d’images et de vidéos ;
  • Mise à jour des informations présentées ;
  • Ajout de valeur au contenu (données supplémentaires, listes à puces, tableaux…) ;
  • Mise en place de CTA pertinents…

Ces quelques étapes ne sont pas exhaustives, et en fonction de la nature de votre site internet, certains facteurs peuvent varier. Bien que ce projet peut sembler lourd et délicat, il est nécessaire si vous souhaitez tirer le meilleur parti de votre stratégie de content marketing. Des agences comme Haskn peuvent vous aider sur certaines étapes ou sur la totalité de votre audit de contenu. N’hésitez pas à nous consulter :).

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