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Audit éditorial : le guide ultime

Préparation de l’audit éditorial

Définir les objectifs spécifiques de l’audit

Avant de se lancer dans un audit éditorial, il est crucial de définir des objectifs clairs et mesurables. Ces objectifs doivent être alignés avec la stratégie globale de content marketing et les KPIs de l’entreprise. Parmi les objectifs spécifiques, on peut citer :

– L’identification des forces et faiblesses du contenu existant ;

– L’évaluation de la pertinence et de l’efficacité des contenus par rapport aux personas et au parcours client

– La détection des opportunités d’optimisation SEO et de visibilité dans les SERPs ;

– L’analyse de l’engagement et de la performance des contenus sur les différents canaux ;

– Le repérage des contenus manquants ou obsolètes à créer ou mettre à jour pour combler les lacunes.

 

Identifier les canaux et supports de contenu à auditer

L’audit éditorial doit couvrir tous les canaux et supports de contenu utilisés dans la stratégie de content marketing. Cela inclut :

– Le site web et le blog de l’entreprise ;

– Les landing pages et les pages de vente ;

– Les livres blancs, eBooks, infographies et autres ressources téléchargeables ; 

– Les newsletters et emailings ; 

– Les réseaux sociaux (Facebook, LinkedIn, Twitter, Instagram, etc.) ; 

– Les contenus vidéo (YouTube, Vimeo, etc.) ; 

– Les contenus audio (podcasts, interviews, etc.) ; 

– Les contenus externes (guest posts, tribunes, etc.).

Il est important de hiérarchiser les canaux et supports en fonction de leur importance stratégique et de leur potentiel d’impact sur les objectifs de content marketing.

 

Rassembler les données et métriques pertinentes

Pour réaliser un audit éditorial exhaustif et pertinent, il faut collecter et analyser un large éventail de données quantitatives et qualitatives. Parmi les données et métriques clés à prendre en compte, on peut citer :

  •  Les données de trafic et de performance du site web (pages vues, temps de session, taux de rebond, sources de trafic, mots-clés, etc.) via des outils d’analytics comme Google Analytics
  • Les données d’engagement et de portée sur les réseaux sociaux (likes, partages, commentaires, taux d’engagement, reach, impressions, etc.) via les outils d’analytics des plateformes ou des outils tiers comme Hootsuite ou Sprout Social
  •  Les données SEO (positionnement dans les SERPs, autorité de domaine, backlinks, etc.) via des outils comme SEMrush, Ahrefs ou Moz
  •  Les données de performance des contenus (taux d’ouverture, taux de clic, taux de conversion, etc.) via les outils d’emailing comme Mailchimp ou Sendinblue
  •  Les données qualitatives issues des retours clients, des commentaires sur les contenus, des enquêtes de satisfaction, etc.

L’enjeu est de croiser ces différentes données pour avoir une vision à 360° de la performance des contenus et identifier les corrélations et les leviers d’optimisation.

 

Constituer l’équipe en charge de l’audit

Pour mener à bien un audit éditorial, il est recommandé de constituer une équipe pluridisciplinaire, composée d’experts en content marketing, en SEO, en analytics, en UX, ainsi que des représentants des différents services impliqués dans la stratégie de contenu (marketing, commercial, produit, etc.).

Cette équipe sera en charge de :

– Définir le périmètre et les objectifs de l’audit ;

– Sélectionner les outils et les méthodologies d’analyse ; 

– Collecter et analyser les données ; 

– Réaliser des audits manuels des contenus (qualité, pertinence, optimisation, etc.) ; 

– Synthétiser les résultats et formuler des recommandations ; 

– Présenter les conclusions de l’audit aux parties prenantes ; 

– Assurer le suivi et la mise en œuvre des optimisations.

Il est important de désigner un chef de projet pour coordonner les différentes tâches et faire l’interface avec les autres services. L’audit éditorial doit être mené de manière collaborative et itérative, en impliquant les équipes concernées à chaque étape du processus.

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Analyse des contenus existants

Évaluation de la qualité et de la pertinence des contenus

Une fois les objectifs définis et les données collectées, il est temps de passer au crible les contenus existants pour en évaluer la qualité et la pertinence. Cette étape cruciale de l’audit éditorial permet de déterminer si les contenus produits sont en adéquation avec les attentes des personas, la stratégie de content marketing et les objectifs business de l’entreprise.

 

  1. Respect de la ligne éditoriale et de la voix de marque

Le premier critère à évaluer est la cohérence des contenus avec la ligne éditoriale et la voix de marque. Il s’agit de vérifier que le ton, le style et les messages véhiculés sont en phase avec l’identité de marque et les valeurs de l’entreprise. Les contenus doivent être reconnaissables et différenciants, tout en restant fidèles au positionnement et à la promesse de marque.

Pour ce faire, on peut s’appuyer sur une grille d’analyse reprenant les principaux éléments de la charte éditoriale (registre de langue, niveau de vocabulaire, longueur des phrases, éléments de storytelling, etc.) et évaluer chaque contenu au regard de ces critères. Les écarts et les incohérences doivent être identifiés et corrigés pour renforcer la cohérence et l’impact des contenus.

 

  1. Adéquation avec les personas et le parcours client

Le deuxième critère à prendre en compte est la pertinence des contenus par rapport aux personas et au parcours client. Il faut s’assurer que chaque contenu répond à un besoin spécifique des cibles visées et s’inscrit dans une logique de parcours d’achat et de conversion.

Pour évaluer ce critère, on peut croiser les données des personas (centres d’intérêt, problématiques, objectifs, etc.) avec les données de performance des contenus (taux d’engagement, taux de conversion, etc.). On peut également réaliser des tests utilisateurs ou des enquêtes de satisfaction pour recueillir les feedbacks des lecteurs et identifier les contenus les plus pertinents et les plus impactants.

L’objectif est de s’assurer que chaque contenu joue un rôle précis dans le parcours client, qu’il s’agisse d’attirer, d’engager, de convertir ou de fidéliser les prospects et les clients.

 

  1. Optimisation SEO et lisibilité

Le troisième critère à évaluer est l’optimisation SEO et la lisibilité des contenus. Il s’agit de vérifier que les contenus sont bien structurés, balisés et rédigés pour être facilement indexés par les moteurs de recherche et pour offrir une expérience de lecture optimale aux utilisateurs.

Pour auditer ce critère, on peut utiliser des outils d’analyse SEO (comme Screaming Frog ou OnPage.org) pour évaluer la qualité du maillage interne, la pertinence des balises titre et méta, la richesse sémantique des contenus, etc. On peut également utiliser des outils de lisibilité (comme le test de Flesch-Kincaid ou le Gunning Fog Index) pour évaluer la clarté et l’accessibilité des contenus.

Les contenus qui ne sont pas suffisamment optimisés pour le SEO ou qui présentent des problèmes de lisibilité doivent être retravaillés et améliorés pour gagner en visibilité et en engagement.

 

Analyse des performances des contenus

Après avoir évalué la qualité intrinsèque des contenus, il faut analyser leur performance réelle auprès des utilisateurs. Cette étape permet de mesurer l’efficacité des contenus et d’identifier les leviers d’optimisation pour améliorer leur impact sur les objectifs de content marketing.

 

  1. Métriques d’engagement (temps de lecture, taux de rebond, partages, etc.)

Les métriques d’engagement sont des indicateurs clés pour évaluer la capacité des contenus à capter l’attention et à susciter l’intérêt des lecteurs. Parmi les métriques les plus pertinentes, on peut citer :

– Le temps de lecture moyen, qui indique si les contenus sont suffisamment attractifs et pertinents pour retenir l’attention des lecteurs ;

– Le taux de rebond, qui mesure la proportion d’utilisateurs qui quittent la page sans interagir avec le contenu ; 

– Le nombre de partages sur les réseaux sociaux, qui reflète la capacité des contenus à générer du buzz et à toucher une audience élargie ; 

– Le nombre de commentaires et de réactions, qui témoigne de l’engagement et de la participation des lecteurs.

En analysant ces métriques pour chaque contenu, on peut identifier les formats et les sujets les plus performants et les moins engageants. On peut également repérer les contenus qui génèrent beaucoup de rebond ou peu de partage, et qui nécessitent d’être retravaillés ou supprimés.

 

  1. Métriques de conversion (leads, ventes, inscriptions, etc.)

Au-delà de l’engagement, il est crucial d’évaluer la capacité des contenus à générer des conversions, c’est-à-dire à inciter les lecteurs à réaliser une action désirée (remplir un formulaire, s’abonner à une newsletter, acheter un produit, etc.).

Pour mesurer la performance de conversion des contenus, on peut suivre des métriques comme :

– Le taux de conversion par contenu, qui indique la proportion de lecteurs qui réalisent l’action attendue ;

– Le nombre de leads générés, qui reflète la capacité des contenus à attirer des prospects qualifiés ; 

– Le chiffre d’affaires généré, qui permet de mesurer l’impact direct des contenus sur les ventes ; 

– Le coût par lead ou par acquisition, qui permet d’évaluer la rentabilité des contenus par rapport aux investissements engagés.

En croisant ces métriques avec les données d’engagement et de qualification des leads, on peut identifier les contenus les plus performants à chaque étape du tunnel de conversion et optimiser l’allocation des ressources en conséquence.

 

  1. Positionnement dans les moteurs de recherche

Enfin, il est essentiel d’analyser le positionnement des contenus dans les moteurs de recherche, en particulier sur Google. Le référencement naturel reste en effet l’un des principaux leviers d’acquisition de trafic qualifié pour les contenus.

Pour évaluer la performance SEO des contenus, on peut suivre des indicateurs comme :

– La position moyenne des contenus sur les mots-clés stratégiques ; 

– Le nombre de mots-clés pour lesquels les contenus sont positionnés en première page ; 

– Le trafic organique généré par chaque contenu ; 

– Le nombre et la qualité des liens entrants (backlinks) pointant vers les contenus.

 

En analysant ces métriques, on peut identifier les contenus qui ont un bon potentiel de visibilité mais qui ne sont pas suffisamment optimisés, ainsi que les contenus qui génèrent beaucoup de trafic mais peu de conversions. On peut alors mettre en place des actions d’optimisation ciblées (réécriture des titres et méta-descriptions, ajout de mots-clés, renforcement du maillage interne et externe, etc.) pour améliorer le positionnement et la performance des contenus.

 

Identification des contenus manquants ou à optimiser

La dernière étape de l’analyse des contenus existants consiste à identifier les contenus manquants ou à optimiser pour combler les lacunes de la stratégie de content marketing. Il s’agit de repérer les opportunités de création de nouveaux contenus ou d’amélioration des contenus existants pour mieux répondre aux besoins des personas et aux objectifs de l’entreprise.

Pour ce faire, on peut s’appuyer sur différentes sources d’insights :

– Les données de recherche (requêtes populaires, tendances de recherche, questions fréquentes, etc.) pour identifier les sujets et les mots-clés sur lesquels il y a une forte demande mais peu de contenus pertinents

– Les feedbacks des clients et des prospects (questions posées au service client, objections récurrentes des commerciaux, commentaires sur les contenus, etc.) pour identifier les besoins et les attentes non couverts par les contenus existants

– Les best practices et les contenus des concurrents pour repérer les angles morts et les opportunités de différenciation

– Les suggestions des équipes internes (marketing, commercial, produit, etc.) pour aligner la production de contenu avec les priorités stratégiques de l’entreprise

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Audit des processus et de l’organisation

Évaluation du workflow de création et de publication

Au-delà de l’analyse des contenus existants, un audit éditorial complet doit également passer au crible les processus et l’organisation qui sous-tendent la stratégie de content marketing. L’objectif est d’identifier les points de friction et les goulots d’étranglement qui peuvent impacter la qualité, la cohérence et la performance des contenus.

Le premier aspect à évaluer est le workflow de création et de publication des contenus. Il s’agit de cartographier l’ensemble des étapes et des acteurs impliqués dans la chaîne de production, depuis la génération des idées jusqu’à la diffusion et la promotion des contenus.

Pour chaque étape du workflow, il faut analyser :

– Les rôles et les responsabilités des différents intervenants (rédacteurs, éditeurs, graphistes, community managers, etc.)

– Les livrables et les critères de validation attendus

– Les délais et les jalons de production

– Les points de contrôle qualité et de cohérence éditoriale

– Les boucles de feedback et d’itération

 

En auditant le workflow de bout en bout, on peut identifier les étapes redondantes ou superflues, les zones de flou ou de tension entre les équipes, les risques de retard ou de non-qualité. On peut alors proposer des pistes d’optimisation pour fluidifier la production, renforcer la collaboration et améliorer la qualité des contenus.

 

Analyse des ressources et compétences disponibles en interne

Le deuxième aspect à évaluer est l’adéquation des ressources et des compétences internes avec les ambitions de la stratégie de content marketing. Il s’agit de vérifier que l’entreprise dispose des talents et des expertises nécessaires pour produire des contenus de qualité, en quantité suffisante et dans les délais impartis.

Pour ce faire, on peut réaliser un audit des compétences de l’équipe en charge du content marketing, en évaluant :

– Les savoir-faire techniques (rédaction, SEO, design, vidéo, etc.)

– Les connaissances métier et produit

– Les soft skills (créativité, rigueur, esprit d’équipe, etc.)

– La charge de travail et la disponibilité de chaque collaborateur

En croisant cette évaluation avec les besoins identifiés lors de l’analyse des contenus existants, on peut identifier les éventuels manques ou les surcharges de compétences. On peut alors proposer des actions de formation, de recrutement ou de réorganisation pour aligner les ressources internes avec les exigences de la stratégie de contenu.

 

Revue des outils et technologies utilisés

Le troisième aspect à auditer est l’écosystème d’outils et de technologies qui supportent la stratégie de content marketing. Il s’agit de vérifier que les équipes disposent des solutions adéquates pour optimiser la création, la gestion et la diffusion des contenus.

Parmi les outils et technologies à passer en revue, on peut citer :

– Les CMS et les plateformes de création de contenu

– Les outils de gestion de projet et de collaboration

– Les solutions de DAM (Digital Asset Management) pour gérer les ressources médias

– Les outils de SEO et d’analyse de données

– Les plateformes de diffusion et de promotion des contenus (réseaux sociaux, newsletter, etc.)

– Les solutions de marketing automation et de personnalisation des contenus

Pour chaque outil, il faut évaluer sa pertinence par rapport aux besoins des équipes, son niveau d’adoption et de maîtrise, son coût et sa rentabilité. Il faut également vérifier la bonne intégration et la cohérence des différents outils entre eux, afin d’éviter les silos de données et les ruptures dans le parcours de création et de diffusion des contenus.

En auditant l’écosystème technologique, on peut identifier les outils manquants ou obsolètes, les doublons ou les incohérences, les opportunités d’automatisation ou d’optimisation. On peut alors proposer une feuille de route pour rationaliser et moderniser le stack technique, au service de l’efficacité opérationnelle et de la performance des contenus.

 

Identification des points d’amélioration et des blocages

La dernière étape de l’audit des processus et de l’organisation consiste à synthétiser les points d’amélioration et les blocages identifiés lors des analyses précédentes. Il s’agit de dresser un état des lieux exhaustif et hiérarchisé des dysfonctionnements et des opportunités d’optimisation, afin de définir un plan d’action concret et priorisé.

Parmi les points d’amélioration et les blocages fréquemment rencontrés, on peut citer :

– Le manque de vision stratégique et d’alignement avec les objectifs business

– La faible collaboration et coordination entre les équipes impliquées (marketing, communication, produit, commercial, etc.)

– Les goulets d’étranglement et les retards récurrents dans la production des contenus

– La difficulté à maintenir une qualité et une cohérence éditoriale constante

– Le manque de compétences ou de ressources pour certains types de contenus (vidéo, infographie, etc.)

– La sous-utilisation ou la complexité des outils et des technologies en place

– La difficulté à mesurer et à prouver l’impact et le ROI des contenus

 

Pour chaque point d’amélioration ou blocage identifié, il faut évaluer son impact sur la performance globale de la stratégie de content marketing, ainsi que sa facilité et son coût de résolution. On peut alors classer les points par ordre de priorité et définir un plan d’action détaillé, en impliquant l’ensemble des parties prenantes concernées.

L’objectif final est de faire évoluer l’organisation et les processus pour gagner en agilité, en efficacité et en performance, tout en préservant la qualité et la cohérence des contenus. Cela peut passer par des actions de fond (refonte du workflow, réorganisation des équipes, adoption de nouvelles méthodes de travail, etc.) ou des optimisations ciblées (automatisation de certaines tâches, mise en place de templates et de bonnes pratiques, etc.).

L’audit des processus et de l’organisation est donc une étape clé pour identifier les leviers d’amélioration de la stratégie de content marketing, au-delà des contenus eux-mêmes. En challengeant le fonctionnement interne et en impliquant l’ensemble des équipes, on peut créer les conditions d’une production de contenu plus performante, plus agile et plus durable sur le long terme.

Le guide ultime pour réaliser des infographies performantes

Benchmark et analyse concurrentielle

Identification des concurrents et des best practices du secteur

Une fois l’audit interne des contenus, des processus et de l’organisation réalisé, il est essentiel de se tourner vers l’extérieur pour analyser les pratiques des concurrents et identifier les tendances émergentes du secteur. Cette démarche de benchmark et d’analyse concurrentielle permet de situer sa stratégie de content marketing par rapport aux acteurs clés du marché et d’identifier les opportunités de différenciation et d’innovation.

La première étape consiste à identifier les concurrents les plus pertinents à auditer. Il peut s’agir de concurrents directs (entreprises proposant des produits ou services similaires), mais aussi de concurrents indirects (entreprises répondant aux mêmes besoins ou ciblant les mêmes audiences avec des solutions alternatives) ou de pure players du content marketing (médias, influenceurs, marques reconnues pour l’excellence de leur stratégie de contenu).

Pour sélectionner les concurrents à benchmarker, on peut s’appuyer sur différents critères :

– La notoriété et la visibilité de la marque sur les moteurs de recherche et les réseaux sociaux

– La qualité et la régularité des contenus publiés

– L’engagement et l’interaction générés par les contenus (commentaires, partages, mentions, etc.)

– Les résultats business obtenus grâce au content marketing (trafic, leads, ventes, etc.)

– Les récompenses et distinctions obtenues pour la qualité des contenus (prix, études de cas, etc.)

 

Une fois les concurrents identifiés, il faut analyser en détail leurs stratégies de content marketing pour en tirer les meilleures pratiques et les sources d’inspiration. On peut notamment passer au crible :

– Les thématiques et les angles de traitement privilégiés

– Les formats et les types de contenus utilisés (articles, vidéos, infographies, podcasts, etc.)

– Les canaux de diffusion et de promotion des contenus (site web, blog, réseaux sociaux, newsletter, etc.)

– Les techniques d’optimisation SEO et de génération de trafic

– Les dispositifs d’engagement et de conversion des audiences (call-to-action, landing pages, formulaires, etc.)

– Les partenariats et les collaborations avec des influenceurs ou des marques complémentaires

 

En analysant les best practices des concurrents les plus performants, on peut identifier les facteurs clés de succès d’une stratégie de content marketing dans son secteur, ainsi que les codes et les standards à respecter pour être visible et crédible auprès de ses cibles.

 

Analyse comparative des contenus et des performances 

Au-delà des best practices générales, il est important de réaliser une analyse comparative détaillée des contenus et des performances des concurrents. L’objectif est de benchmarker la qualité, la quantité et l’efficacité des contenus par rapport à ses propres réalisations, afin d’identifier les axes de progrès et les opportunités de différenciation.

Pour chaque concurrent, on peut analyser un échantillon représentatif de contenus (articles de blog, livres blancs, vidéos, posts sur les réseaux sociaux, etc.) en évaluant différents critères :

– La longueur et la structure des contenus

– La qualité rédactionnelle et la valeur ajoutée des informations

– La pertinence et l’originalité des angles de traitement

– L’optimisation SEO (mots-clés, balises, liens internes et externes, etc.)

– La qualité des visuels et des éléments graphiques

– L’efficacité des titres et des accroches

– Le niveau d’engagement et d’interaction généré (nombre de commentaires, de partages, de likes, etc.)

 

En parallèle de cette analyse qualitative, il est essentiel de benchmarker les performances quantitatives des contenus des concurrents. On peut notamment comparer :

– Le volume de contenus publiés par période (jour, semaine, mois, etc.)

– Le trafic généré par les contenus (nombre de visiteurs uniques, pages vues, temps passé, etc.)

– Le taux d’engagement et d’interaction (nombre de commentaires, de partages, de mentions, etc.)

– Le taux de conversion des contenus (nombre de leads, de ventes, d’inscriptions, etc.)

– Le positionnement dans les SERPs sur les mots-clés stratégiques

– Le nombre et la qualité des backlinks générés par les contenus

 

En croisant ces différents indicateurs, on peut évaluer la performance globale des concurrents en matière de content marketing et identifier les écarts avec sa propre stratégie. On peut alors se fixer des objectifs ambitieux mais réalistes pour rattraper ou dépasser les concurrents sur les métriques clés.

Identification des opportunités et des axes de différenciation

La dernière étape de l’analyse concurrentielle consiste à identifier les opportunités et les axes de différenciation pour se démarquer sur le marché. Il s’agit de repérer les angles morts, les besoins non couverts ou les attentes insatisfaites des audiences, afin de proposer des contenus uniques et à forte valeur ajoutée.

Pour identifier ces opportunités, on peut s’appuyer sur différentes techniques :

– L’analyse des tendances de recherche et des mots-clés émergents sur Google Trends ou Google Keyword Planner

– L’écoute sociale et la veille des conversations sur les réseaux sociaux, les forums et les communautés en ligne

– L’analyse des commentaires et des feedbacks des internautes sur les contenus des concurrents

– Les entretiens et les enquêtes auprès des clients et des prospects pour identifier leurs attentes et leurs pain points

– La veille sectorielle et l’analyse des tendances de consommation et des évolutions technologiques

 

En croisant ces différents insights, on peut identifier des thématiques, des formats ou des angles de traitement originaux et pertinents, qui répondent aux besoins des audiences tout en se démarquant des concurrents. On peut par exemple :

– Traiter des sujets de niche ou d’actualité que les concurrents n’ont pas encore abordés

– Proposer des formats innovants ou immersifs (réalité virtuelle, serious games, contenus interactifs, etc.)

– Développer une approche pédagogique ou ludique pour rendre les contenus plus accessibles et engageants

– Collaborer avec des influenceurs ou des experts reconnus pour apporter une caution et une visibilité supplémentaires

– Créer des contenus premium ou exclusifs réservés à une communauté de membres ou d’abonnés

 

L’objectif est de trouver le bon équilibre entre la conformité aux codes et aux attentes du secteur, et la différenciation par rapport aux concurrents. En proposant des contenus uniques et à forte valeur ajoutée, on peut se positionner comme un leader d’opinion et un partenaire de confiance pour ses audiences, tout en renforçant la notoriété et la préférence de marque.

Le benchmark et l’analyse concurrentielle sont donc des étapes clés de l’audit éditorial, qui permettent de challenger sa stratégie de content marketing et d’identifier les leviers d’optimisation et d’innovation. En combinant les best practices du secteur et les opportunités de différenciation, on peut construire une stratégie de contenu unique, performante et durable sur le long terme.

Synthèse et recommandations 

Bilan des forces, faiblesses et axes d’amélioration 

Une fois l’audit éditorial réalisé, il est essentiel de synthétiser les principaux enseignements sous la forme d’un bilan des forces, faiblesses et axes d’amélioration de la stratégie de content marketing. Cette synthèse permet d’ avoir une vision globale et structurée des points forts à capitaliser et des points faibles à corriger, afin de définir un plan d’action concret et priorisé.

Pour réaliser ce bilan, on peut s’appuyer sur la matrice SWOT (Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats) et classer les différents constats de l’audit dans les catégories suivantes :

– Les forces : les éléments de la stratégie de contenu qui fonctionnent bien et qui génèrent des résultats positifs (contenus performants, thématiques porteuses, formats engageants, etc.)

– Les faiblesses : les éléments de la stratégie qui dysfonctionnent ou qui ne sont pas à la hauteur des objectifs (contenus obsolètes, canaux peu performants, manque de ressources, etc.)

– Les opportunités : les leviers d’amélioration et de développement identifiés lors de l’audit (nouvelles thématiques à explorer, formats innovants à tester, partenariats à nouer, etc.)

– Les menaces : les risques et les challenges à anticiper pour pérenniser la stratégie de contenu (concurrence accrue, évolution des algorithmes, changement des comportements des audiences, etc.)

 

En classant ainsi les différents constats de l’audit, on obtient une cartographie claire et synthétique des chantiers prioritaires à mener pour optimiser sa stratégie de content marketing. On peut alors hiérarchiser ces chantiers en fonction de leur impact potentiel sur les objectifs business et de leur facilité de mise en œuvre, afin de définir un plan d’action pragmatique et réaliste.

Recommandations stratégiques 

Sur la base du bilan des forces, faiblesses et axes d’amélioration, l’audit éditorial doit formuler des recommandations stratégiques et opérationnelles pour optimiser la stratégie de content marketing. Ces recommandations doivent être concrètes, actionnables et alignées avec les objectifs business de l’entreprise.

 

  1. Optimisations à court terme

Dans un premier temps, l’audit doit identifier les optimisations à court terme, c’est-à-dire les actions rapides à mettre en œuvre pour corriger les faiblesses les plus criantes et capitaliser sur les forces existantes. Il peut s’agir par exemple de :

– Mettre à jour ou supprimer les contenus obsolètes ou peu performants

– Optimiser les contenus existants sur le plan SEO et éditorial (titre, chapeaux, mots-clés, liens internes, etc.)

– Renforcer la diffusion et la promotion des contenus les plus performants sur les canaux les plus efficaces

– Mettre en place des dispositifs de conversion (call-to-action, landing pages, formulaires, etc.) sur les contenus à fort potentiel

– Corriger les problèmes techniques ou ergonomiques qui pénalisent l’expérience utilisateur et la performance des contenus

 

Ces optimisations à court terme permettent de obtenir des gains rapides en termes de trafic, d’engagement et de conversion, sans nécessiter des investissements lourds ou des changements radicaux dans la stratégie de contenu.

 

  1. Évolutions à moyen et long terme

Au-delà des optimisations à court terme, l’audit doit proposer des évolutions plus structurantes à moyen et long terme pour renforcer durablement la performance et la compétitivité de la stratégie de content marketing. Ces évolutions peuvent concerner différents aspects :

– La ligne éditoriale et le positionnement de marque : affiner les thématiques, les angles et les formats pour renforcer la différenciation et la pertinence des contenus

– Les ressources et les compétences : recruter de nouveaux talents, former les équipes existantes, externaliser certaines tâches pour gagner en efficacité et en qualité

– Les processus et les outils : optimiser le workflow de production, adopter de nouveaux outils de création et de diffusion, automatiser certaines tâches chronophages

– Les canaux et les formats : tester de nouveaux canaux de diffusion, expérimenter des formats innovants, développer des partenariats avec des influenceurs ou des médias

– La mesure et l’analyse : mettre en place des outils de tracking et de reporting plus performants, définir des KPIs plus pertinents, instaurer une culture de la data et de l’amélioration continue

 

Ces évolutions à moyen et long terme nécessitent souvent des investissements plus conséquents et une vision stratégique claire, mais elles sont indispensables pour construire une stratégie de content marketing pérenne et compétitive.

 

  1. Ressources et budget nécessaires

Pour chaque recommandation, l’audit doit préciser les ressources et le budget nécessaires à sa mise en œuvre. Il peut s’agir de ressources humaines (recrutement, formation, temps alloué), de ressources techniques (outils, logiciels, matériel) ou de ressources financières (budget de production, de diffusion, de promotion).

L’objectif est de chiffrer précisément le coût et le ROI attendu de chaque action, afin de arbitrer les priorités en fonction des contraintes budgétaires et des objectifs business. Il est important de trouver le bon équilibre entre les optimisations à court terme, qui génèrent des gains rapides mais limités, et les évolutions à moyen et long terme, qui nécessitent des investissements plus lourds mais qui ont un impact durable sur la performance.

 

Définition des KPIs de suivi et des prochaines étapes

Enfin, l’audit éditorial doit définir les KPIs (Key Performance Indicators) qui permettront de mesurer l’efficacité des actions mises en œuvre et de suivre la progression de la stratégie de content marketing. Ces KPIs doivent être SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes et Temporellement définis) et alignés avec les objectifs business de l’entreprise.

Parmi les KPIs les plus pertinents pour le content marketing, on peut citer :

– Le trafic généré par les contenus (visites, pages vues, temps passé, etc.)

– L’engagement des audiences (commentaires, partages, mentions, taux de rebond, etc.)

– La conversion des visiteurs (leads, ventes, inscriptions, téléchargements, etc.)

– Le positionnement dans les moteurs de recherche (ranking, impressions, clics, etc.)

– La notoriété et l’image de marque (mentions, retombées presse, sentiment, etc.)

– Le ROI et le coût d’acquisition (chiffre d’affaires généré, coût par lead, coût par clis, etc.)

 

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